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Quelques épisodes du premier bouquin

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Tuesday, September 12, 2006

Déclarations... d'humour

Toutes ces déclarations ne s'adressent à personne en particulier. Elles ont été écrites sur le ton de la plaisanterie à une amie de 35 ans plus âgée que moi... Et je peux dire que ça a eu de l’effet sur elle. Alors qui sait, peut-être pourront-elles servir encore dans d’autres circonstances ?

1- Ma vie serait vide sans toi, je la préfère emplie de joie, d'espoir et d'amour. Tu es la substance de mon existence.

2- Les nombreuses tentatives que mon cœur me pousse à entreprendre pour obtenir un sourire de toi sont le reflet palpable d'un amour abstrait mais bien réel. (Un admirateur anonyme que ton cœur te dévoilera bientôt.)

3- Tu es ce grand bonheur que j'ai toujours frôlé sans jamais réussir à le retenir vraiment, tu es cette douce joie qui filtre au travers de mon silence quand je viens de te voir et que ma tête est encore pleine de tes sourires ; tu es cet équilibre que j'ai trop peur de perdre, tellement peur que j'en deviens paranoïaque et maladroit.

4- Tous les matins lorsque ta silhouette frêle m'apparaît comme dans un rêve, l'univers s'illumine d'une flamme superbe et chaude et je trouve enfin dans cette substance l'énergie nécessaire à la consécration de mon amour.

5- Je peux perdre la vue,
Je peux perdre l'ouïe,
Je peux perdre le goût,
Je peux perdre l'odorat,
Je peux perdre mes bras,
Il me restera toujours dans le cœur un peu de toi.

6- Après plusieurs tentatives maladroites et infructueuses, je me suis résigné, malgré tous les espoirs qui avaient trouvé place dans mon esprit à t'oublier. Un court instant. Juste le temps de me rendre compte qu'en fait je ne peux pas t'oublier et que rien n'efface une passion.

7- Tes yeux charmeurs et rassurants, bien que dissimulés derrière d'épaisses lunettes qui confèrent à ton visage cette note de sérieux qui te caractérise, et qui ajoute à ta notoriété déjà interplanétaire, un nouvel atout qui nous fait tous fondre d'admiration et qui nous subjugue jusqu'à la moelle de notre substance spirituelle, tes yeux charmeurs disais-je, renvoient le reflet fidèle des pauvres têtards avilis et anémiés que nous sommes, espérant la métamorphose réparatrice et salvatrice qu'une parole de toi suffirait à déclencher. Nous avons besoin de toi pour nourrir nos corps d'une extase complète et sinusoïdale et pour permettre à nos sens, interdits et pourtant avides de sensations extrêmes de s'épanouir pleinement dans une explosion enchanteresse de plaisirs paranormaux.

8- Je marche dans la vie, vêtu de cet amour qui m'entoure chaque jour : c'est toi qui me souris. Toi, la femme au regard si doux, qui apaise mes craintes d'une existence trop dure et qui m'encourage chaque jour à affronter l'hostile réalité de l'existence.

9- Ton visage angélique me rappelle la douceur apaisante d'une nuit estivale et étoilée, j'apprécie cette chaleur qui s'en dégage, qui m'atteint et me perturbe, je savoure avec gourmandise ces effluves intra-sensoriels de promesses que tu m'envoies inconsciemment, je déguste avec bonheur ces esquisses de chatteries dissimulées, et mon regard plein de désir, fuit le tien, trop torride, que je croise dans une frénésie ésotérique et secrète. Je succombe à cette chaleur, tel un batracien égaré dans l'immensité infernale d'un désert de tentations et dont les forces s'étiolent face à la puissance incontestable que tu répands ingénument. Face à cette démonstration de charme et de beauté mon corps trémule d'impatience mais trépigne et se décourage face au rempart insurmontable de la tergiversation indétournable que tout esprit faible rencontre malheureusement. Cette prééminence féminine ne me permet pas d'espérer quelque geste avenant que ce soit alors je m'écarte révérencieusement de ton chemin, déçu par ces prémices de perdant, convaincu de mes trop nombreuses défaillances, pâles pâmoisons qui entravent un bonheur hétérogène mais pourtant possible. Que puis-je faire désormais pour guérir cette gaucherie maladive, où puis-je trouver la potion fébrifuge qui guérirait ma passion ? Que puis-je faire contre cette gangrène inexpugnable qui ronge mes tissus avec méthode et application ? Et puis soudain, je me redresse enfin, avec l'impression de pouvoir rivaliser face au démon féminin, qui après tout semble bien vulnérable. Je m'approche de l'être tant convoité, fort de ma volonté inébranlable, créant l'ébahissement de tous ses sens en ébullition. Je l'encense de quelques propos flatteurs et fallacieux pour adoucir ses attitudes négatives et enflammer ses zones érogènes. Puis elle ne tarde pas à déceler dans mes flagorneries hyperboliques des propos erronés et incompatibles. Ayant flairé la galéjade, elle me laisse volontairement m'enfoncer dans mon mensonge, faisant impeccablement semblant de boire mes paroles et de s'en délecter ; tout ceci avec une longanimité qui en dit long sur ses pouvoirs surnaturels d'autocontrôle. Elle me laisse parachever ma déclaration qui semblait habile puis m'annonce avec une mansuétude pour le moins déstabilisante qu'elle exècre la perfidie et le mensonge et que ces défauts sont révélateurs d'une vacuité spirituelle manifeste... Je repars complètement vidé de cette expérience, déçu de constater cette dissension irréversible. Mon esprit dépenaillé sombrera sûrement dans une tristesse misogyne jusqu'à ce que la raison me reconduise sur le chemin de la réalité existentielle.

10- Lorsque la vie m'avait tenu éloigné du lourd fardeau des années et que la jeunesse se voyait dans mes yeux, je m'imaginais la femme idéale. Bien qu'étant le novice de la vie, mon esprit me projetait l'image fidèle de cette femme mûre et à la silhouette frêle et décidée que j'ai reconnu sans tarder le premier jour où je t'ai vue. La perfection que je croyais inconcevable existait devant moi et je savais dès lors que mon cœur ne battrait plus que pour toi...

11- La douleur me terrasse, je sens cette immonde maladie qui ronge sournoisement mes entrailles. Les médicaments seuls n'en viendront pas à bout, l'amour que j'ai pour toi m'aidera à puiser l'énergie nécessaire pour combattre ce mal.

12- Ton petit sourire angélique illumine de sa splendeur l'obscure atmosphère de la vie que nous côtoyons malgré nous quotidiennement. Tu es ma muse, tu es la source de mon inspiration et je suis fier de toi.

13- Ce week-end fut, comme tous ceux que j'ai passés loin de toi, profondément marqué par l'aspect irréversible que revêtit ton absence au combien éprouvante, illusoire et inévitablement désemparante face aux conflits spirituels de mon âme meurtrie.

14- La nuit tombe lentement sur la ville déjà endormie et les pensées diurnes font place aux songes réconfortants. Les esprits s'apaisent et chassent l'espace d'un sommeil mérité les tensions pathologiques accumulées dans la journée et moi je pense à toi.

15- Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. C'est pourquoi après une brève période d'adaptation nécessaire et propre à toutes les personnes qui, comme moi, sont émotivement fragiles, j'ai décidé, d'un commun accord avec moi-même de poursuivre cette noble mission qui consiste à inscrire sur cet humble support quelques déclarations habiles et sincères qui font état de mes sentiments les plus intimes au jour le jour, tout ceci pour te dire qu'à l'avenir, tu pourras de nouveau te délecter sans retenue de mes mots et boire mes déclarations qui n'auront que pour seuls buts de te surprendre, de t'attendrir et même peut-être de faire naître en toi la même passion qui me consume depuis le premier jour où nos regards surpris se sont croisés puis se sont fixés pour ne plus jamais se détourner l'un de l'autre.

16- L'amertume se lit aisément sur mon visage marqué par la tension insoutenable qu'engendre inexorablement et avec une minutie sadique et calculatrice, ton absence. Malgré tout, je trouve encore la force et le courage d'écrire mes émotions et mes sentiments dont la force ne cesse de croître inversement proportionnellement à ma tristesse. Tu me manques...

17- Je suis impatient, déjà, de retrouver enfin le doux visage rassurant qui te caractérise. Je n'ai nul besoin de supports matériels tels qu'une photographie fidèle pour me souvenir de ce visage qui fait maintenant partie de moi. Mon esprit me projette sans ambiguïté les traits fins et sensuels de ton corps, et ma mémoire reconnaissante s'enorgueillit de pouvoir receler tous ces clichés abstraits qui enrichissent l'homme perturbé que je suis.

18- Le jour s'est levé et moi aussi. Je ne sais plus très bien lequel des deux s'est levé avant l'autre car je n'ai pas eu l'idée d'ouvrir les volets, fatigué que j'étais de m'être réveillé avant l'aube...

19- La pensée fait toujours en sorte que nous ne soyons jamais seuls.

20- Je profite de cet instant de répit pour te confier quelques-unes de mes préoccupations actuelles qui m'obsèdent méticuleusement, avec l'espoir sûrement déçu de voir se profiler quelques éclaircissements concernant tes activités privées de la semaine passée car comme tout être que l'amour a envahi, je suis un peu jaloux.

21- Ton attitude stoïque est révélatrice d'une frustration manifeste et incontestable de par son aspect irréfutable, indéniable et perçu de tous. J'ignore si cet état d'âme est irréversible, mais l'espoir motorisant de ma mécanique biologique me souffle courageusement à l'oreille qu'il ne faut pas se laisser endormir par l'aspect plastique des êtres.

22- Je sais que tu chavires à chaque fois que ma main bien intentionnée se pose délicatement sur le doux contour apaisant de tes épaules fragiles que j'aime parcourir dans mes rêves les plus intimes et les plus fous en sachant que le jour viendra où tu m'appartiendras et où ma main te parcourant sera bien réelle.

23- Mon cœur sursaute soudain sous l'emprise incontrôlable de cette émotion étrange et forte qui naît en moi comme par magie dès que se profile à l'horizon la perspective alléchante de notre rencontre.

24- Mes mains moites, témoins muets mais fiables de la tension qui règne autour de moi, se promènent aveugles et désespérées à la recherche de ton corps sculptural. J'ai hâte de t'atteindre, tellement hâte que mon corps trémule d'impatience.

25- La matinée fraîche fuit et laisse place à un soleil prometteur qui darde efficacement ses doux rayons chargés de chaleur sur ton visage illuminé, j'ouvre enfin cette porte qui nous sépare et je te distingue, magnifique, dans un contre-jour féerique et édénique.

26- Je crois rêver de nouveau, mais là, je sais que je suis là, en face de toi et j'ai peur. Je voudrais enfin te crier mes pensées dévorantes qui malmènent la droiture légendaire de mon esprit, mais je reste muet... Peut-être que demain j'oserai défier mes craintes.

27- L'amour est une science inexacte qui s'abat sans prévenir sur nos têtes vulnérables et fragiles pour ensuite modifier nos pensées, changer nos comportements et nos attitudes, bouleverser notre vie parfois, inexorablement et avec une efficacité cruelle, nous nous faisons dévorer par l'amour telle une pâture jetée au lion affamé.

28- L'amour sait aussi et surtout être doux et faire naître dans les esprits rebelles et opiniâtrement obscurs une tranquillité et une maturité soudaine, métamorphose sublime et hyperbolique du corps et de l'âme qui s'ouvrent ainsi aux subtils messages de quiétude et de beauté du monde qui nous entoure.

29- L'amour a bien ses deux facettes, celle du mal et celle du bien, celle du cœur et celle de la raison. Elles sont si proches qu'il est bon de savoir les maîtriser avec un peu de pratique et d'expérience : on peut apprécier davantage ce côté si doux que l'amour est seul à pouvoir nous prouver. Mais il arrive aussi que les calculs soient faux et inutiles, inefficaces face à l'extraordinaire complexité du mécanisme incohérent qui régit ce sentiment si fort et si imprévisible. Tout peut basculer en quelques secondes, le rêve peut s'écrouler, et seuls la peine et le désarroi restent et suffisent à vous faire regretter d'avoir un jour aimé. Mais l'amour reste, même quand on voudrait tout chasser, il est trop puissant, on ne peut rien faire.

30- L'amour que j'ai pour toi est un magnifique spécimen cruel et fou qui menace de me terrasser à chaque fois que tu ne m'offres que des déceptions et des désillusions, mais il sait être généreux et chaleureux, il peut me noyer dans un océan de bonheur lorsque enfin tu as décidé de me sourire et de me parler doucement. Nul ne peut soupçonner ce que tu me fais.

31- Une ambiguïté sous-jacente limite l'aire sphérique de ma conscience et le point d'abscisse qui me rattachait à la raison s'évanouit subrepticement dans l'espace sublunaire radical de la dérive morale. Cette rupture optative d'un changement me perturbe et entaille l'opercule fragile de mon âme et je sombre irréversiblement dans la tristesse glauque et nauséabonde propre à l'homme abandonné de tous.

32- La statue d'amour que je suis choit de son acrotère dans un aven abyssal et mon esprit s'affadit et mon alacrité se débilite. La contiguïté de nos amours se rompt avec fracas et mon pouls capricieux m'occasionne une anhélation dérivative, mais cette dissidence qui nous oppose ne sera pas définitive, j'en suis convaincu.

33- La femme accorte que tu es malgré toi fait de moi un homme avili par tant de grâce sublime.

34- Mon caractère débonnaire m'incite à pardonner les écarts capiteux que tu dénies, certes, mais qui existent et qui créent une scission entre nous deux. Je resterai dithyrambique à ton égard malgré cette peine incontrôlable qu'engendre inconsciemment ton attitude dévastatrice.

35- Je me suis toujours demandé, en t'observant en silence comment il était possible de dégager autant de charme, de grâce et de beauté pure rien qu'en étant toi-même, sans aucun artifice, rien qu'en étant, rien qu'en respirant, rien qu'en vivant tout simplement. Les personnes qui séduisent le plus sont souvent celles qui ne font rien pour attirer l'attention.

36- L'amour est fait d'une façon telle que chaque jour est différent et qu'il faut constamment se remettre en question. L'amour exige de nombreux sacrifices et de nombreuses concessions qui ne sont que d'infimes privations comparées à la moisson glorieuse de bonheur que nous procure ce doux sentiment.

37- Aujourd'hui nous sommes seuls, enfin et pourtant, bien qu'ayant cette chance rare et inestimable de concrétiser tous nos désirs et tous nos espoirs impossibles jusqu'alors, nous restons stoïques et inactifs malgré cette opportunité inespérée. Sommes-nous normaux, devons nous nous contenter de la suffisance d'un amour platonique ? Ou alors est-ce que tous nos désirs secrets doivent rester à l'état de rêves ?

38- Notre amour platonique recèle donc, de par son aspect une telle grandeur énigmatique que beaucoup nous envient en nous voyant tous deux, sages et la tête remplie d'amour. Nous n'avons besoin de rien d'autre que de cette complicité presque distante et insoupçonnable mais forte qui nous unit et nourrit notre appétit féroce d'amour et d'affection.

39- La moiteur désemparante de l'été naissant me met mal à l'aise et j'essaie de dissimuler maladroitement mon appréhension grandissante face à ce devoir qui m'oblige constamment, celui de t'affronter, oh ! toi la déesse majestueuse de mes pensées nocturnes. J'ai peur de te brusquer et je deviens maladroit malgré toute cette application maladive que je m'efforce d'observer.

40- Malgré les déboires qui souvent viennent noircir mon existence, et en dépit des dédales trop nombreux à mon goût qui naissent entre nous deux, je scrute l'empyrée magnifique à la recherche de quelque réconfort moral et soudain, je perçois le symbolique message d'un effluve féminin qui s'approche. Ma douleur s'apaise enfin et je quitte cet état chaotique, convaincu de mon paralogisme. J'ai eu tort d'être aussi pessimiste car je te vois qui t'approche.

41- Après avoir longuement montré ma sollicitude sans bornes qui malheureusement me procure l'inconfortable sentiment que tous mes efforts titanesques n'ont été que des actions superfétatoires, une thébaïde provenue de nulle part s'empare à nouveau de mon corps désarmé et je tombe dans la vacuité infinie de la tristesse. J'attends un signe de toi pour revivre enfin.

42- Je voudrais être ton ombre et te suivre la journée pour avoir la chance de m'estomper silencieusement à tes cotés dès la tombée du jour.

43 -Je n’aurais pas eu la chance d’être une parenthèse dans ta vie, tout au plus une virgule, lorsque tu as décidé de mettre un point final à notre liaison.

44- Cette journée qui pourtant semblait paisible au lever du jour n'a été que succession de tensions. Il arrive parfois que pour des raisons indéfinissables, la femme devienne irritable. C'est peut-être la lune qui mine de rien, de par sa situation cosmique par rapport à notre planète, influe sur son comportement. Peut-être était-elle agacée par ce vent trop puissant qui venait décoiffer son brushing si onéreux. Peut-être avait-elle avalé trop rapidement son café ce matin et souffrait-elle maintenant d'incessants ballonnements et flatuosités ? Ou alors peut-être avait-elle ses règles. La femme a toujours cinquante mille bonnes raisons d'être de mauvaise humeur.

45- Me voilà seul, à nouveau loin de toi et comme d'habitude dans ces conditions, je vais tenter vainement de ne pas trop laisser d'emprise à cet état de manque indiscutable. Je vais vivre dans l'espoir et dans la hâte de notre prochaine rencontre, je sursauterai dès que le téléphone sonnera en espérant secrètement reconnaître ta voix en décrochant le combiné. Comme d'habitude, je me poserai un nombre incalculable de questions ; comme d'habitude, je remettrai tout en cause, j'aurai peur de ne plus te voir et l'attente sera insoutenable.

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