Vous aimez les poémes, en voici qui déchirent. Sinon choisissez Les textes en prose en bas à gauche
vous me croyez pas ?? Jugez-en par vous même :
Un jour peut être sur le net
Le net c’est le paradis de tous les mythomanes,
Protégés derrière une identité factice et leur anonymat,
Ils usent de tous les artifices pour tromper les pauvres gars ;
On peut mentir sur tout, s’en donner à cœur joie,
Se dire prêt à tout sans jamais lever le petit doigt,
Faire des promesses qui semblent pourtant tellement sincères,
Avoir un comportement odieux et même en être fier,
Envelopper la vérité d’un grand nuage toxique,
Telle la grasse fumée du fumeur de havane,
C’est le passe temps favori des cyber-mythomanes.
On s’échange à travers des phrases percutantes,
Traduites en des termes uniquement phonétiques,
Des propos qui font mouche, des phrases exubérantes
Destinées à frapper nos lecteurs hypothétiques,
De pauvres âmes perdues aux destins pathétiques.
Et si par bonheur on retient l’attention
D’un autre internaute dont le profil nous séduit,
Il faudra bien ruser pour ne pas être éconduit,
Et ne surtout jamais relâcher la tension.
Nous sommes un peu perdus dans cette technologie barbare,
Où l’on peut se parler, rire et surtout s’égarer,
Tutoyer l’inconnu, sans autre protocole,
Et devenir accroc de cette nouvelle école,
Ressentir pour un pseudo des sentiments bizarres,
Sans jamais être sûr qu’ils seront partagés, y’en a marre.
Pourtant ici ou la, dans les méandres du net,
Telle une jeune pousse que l’on n’attendait plus,
Une petite fleur s’extrait de nos esprits tordus,
Porteuse de sentiments et d’espoirs ambitieux,
De jeunes internautes qui tombent amoureux,
Dans une consternation quasi complète.
Un jour peut être, mes mains agiles
Parcourront sans détour
chacun des contours
De tes courbes magnifiques et fragiles.
Nos premières secondes seront tellement banales
Que personne ne devinera qu’un jour au final,
Nos deux esprits, séduits uniquement par des mots,
Bientôt s’enflammeront tels de grands braseros,
Et qu’en attendant de finir dans les bras du héros,
De cette fusion brûlante et dévastatrice
Aura jailli l’amour de cette fille conductrice
Du destin des acteurs et actrices
De la vie…
Pourtant nous ne savons rien l’un de l’autre,
Mais nous restons liés, l’un ne va jamais sans l’autre,
A part quelques indices, quelques grands traits grossiers,
Quelques caricatures de notre vie privée
Qui laissent libre court à notre esprit si imaginatif,
Nous sommes deux étrangers, deux inconnus passifs.
Oui mais un jour enfin, le grand jour arriva,
Notre premier rendez-vous, ce Graal si convoité,
Qui hante nos espoirs et toutes nos pensées,
Ce jour bénit des dieux nous tend enfin ses bras.
Et enfin ton image que souvent je consulte dans un fichier secret
s’anime sous mes yeux, elle vit, c’est merveilleux,
Elle s’illumine soudain d’un sourire radieux
D’où jailliront j’espère de vrais mots mélodieux
Où enfin tous mes sens,
Que ces jours d’abstinence n’ont fait qu’exacerber,
Pourront dans cette frénésie, enfin s’émerveiller.
L’odeur de ta peau d’un doux parfum suave,
Enivre facilement mon gros nez tout pourrave.
Le doux son de chacune de tes paroles enchanteresses
Fait vibrer mes deux oreilles, enfin presque,
Et je parcours ta peau du bout de mes grands doigts pressés
D’accéder au tombeau où dorment tous tes secrets.
Mais malheureusement pour moi, tu coupes tous mes élans,
Non je ne te plais pas, je ne suis pas assez grand,
Je ne corresponds pas du tout à l’homme de tes rêves,
Celui que tu croyais voir à travers mes messages,
On restera amis, tu me dis de rester sage,
De contrôler les instincts et les nombreux espoirs,
Que je cultive pourtant, depuis de nombreux soirs.
Je te regarde partir et je ne peux rien dire,
Je vois s’évanouir en même temps que ta silhouette,
Toutes nos conversations, nos délires super chouettes,
Notre complicité qui semblait immortelle,
En une fraction de seconde, jetée à la poubelle,
Un amour naissant dont tu avortes brutalement,
Me laissant derrière toi avec cet encombrant enfant,
Que je vais garder malgré moi, de nombreux mois durant.
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Roselyne
Roselyne est un sourire permanent, partout où elle passe, elle laisse une jolie trace, qui ne laisse personne indifférent.
Même si les jours sont gris, Roselyne nous sourit, et quand la vie est dure, Roselyne nous rassure.
Toujours de bonne humeur, elle répand autour d’elle un message éternel, un effluve de bonheur.
Du haut de l’Empyrée, les dieux du ciel admirent ce magnifique sourire qui ne peut s’étioler.
Quel est donc le secret que tu sembles garder ? Ce don inestimable, cette mine intarissable, où tu semble puiser l’énergie de l’amitié.
Malgré les jours obscurs que tu as traversés, nous sommes presque sûrs en te voyant si mûre que tu as surmonté toutes les difficultés.
Ton sourire magnifique est là pour témoigner de toute cette joie de vivre, cette joie qui nous enivre, qui sait où nous toucher, et nous rend poétiques.
C’est une leçon pour tous, de voir ta réussite, une leçon d’optimisme, un contre-fatalisme qui nous apprend bien vite que la vie peut être douce.
Tu apaises avec tact de ta voix douce et fraîche notre esprit belliqueux, souvent trop ennuyeux, tu cicatrises les brèches de nos plaies délicates.
Maintenant je te connais et je suis rassuré, je sais que dans la vie, si on en a envie, on peut tout surmonter, il suffit d’exister.
Roselyne est un sourire inaltérable, elle l’offre volontiers avec tant d’amitié, qu’on est directement touché, incapable d’ignorer ce don certes impalpable, mais si inestimable.
Ca me réchauffe le cœur, je partage ton bonheur, tu ne sais à quel point, nombreux sont les témoins de l’effet qu’à sur moi, ton sourire enchanteur, il me laisse songeur.
Tu m’as fait découvrir une chose que j’ignorais, je croyais tout savoir, je croyais tout pouvoir, tu as su me montrer toute la force d’un sourire.
C’est tellement agréable de côtoyer des gens lorsqu’ils paraissent heureux, c’est tellement merveilleux, on redevient enfant, tout est si formidable.
Je fais partie de ceux qui se réveillent heureux, tu as su m’enseigner qu’on pouvait surmonter les événements fâcheux, des destins malheureux.
Quand le ciel pourpre et bleu du jour évanescent rappelle nos âmes vagabondes, aux tâches qui leur incombent, le soleil qui descend, illumine mes grands yeux, et si on les voyait, on pourrait même y lire, le reflet d’un sourire.
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Pique-Nique en pays imaginaire
Lorsque le lourd fardeau,
Du monde qui nous étrangle,
Nous tapera dans le dos,
Et resserra sa sangle,
Pour nous laisser exsangues,
Nous aurons un sursaut,
Et nous prendrons un angle,
Qui nous hissera plus haut.
Je ne laisserai pas la dépression,
Me choisir pour sa mission,
Je saurai me révolter contre la routine,
Et fuir ces beaux parleurs qui tous nous embobinent,
Je laisserai entrer, partout dans la maison,
Un courant d’air puissant, qui aura vite raison,
Des factures et des notes, qui ici s’agglutinent,
Le vent les chassera, avant qu’elles causent ma ruine,
Et les fera disparaître dans une excitation,
Qui laissera apparaître toute ma satisfaction.
Je veux partir d’ici, fuir cet univers,
Cet univers morose, où la vie n’est pas rose,
La vie est un plat de merde, dans une cuisine sale,
Qu’on mange à la cuillère, que souvent on resale,
Pour en cacher le goût, au moins pour se le faire croire,
Essayer d’adoucir, ce grand plat moche et noir,
Lui donner une saveur, un goût un peu moins pâle,
Tomber sur un morceau qui fasse un peu moins mal,
Mais les ennuis sont là, toujours prêts à surgir,
Vous devez tout manger, et ne jamais vomir…
Comment tirer profit de toutes ces infamies ?
Où est le bénéfice de tous nos sacrifices ?
Quel est le sens exact de la vie sur la terre ?
Si nous signons un pacte, éviterons-nous l’enfer ?
Pendant notre séjour sur la planète terre,
J’aimerais vraiment savoir ce qu’il convient de faire.
Un jour un jeune homme fringant sonnera à notre porte,
Anonyme habitant de notre indifférence,
Qui arpente chaque semaine, une parcelle de la France,
Avant que le cancer, un jour ne l’emporte,
Car c’était son destin, de crever comme un chien,
Car le prochain, demain, sera un proche voisin…
Moi je refuse les règles de ce jeu trop cruel,
Je les rejette en règle, les jette à la poubelle,
J’y mets le feu dedans, avec l’étincelle,
Du regard d’un enfant qui se croit éternel,
J’abolis la douleur, la misère l’injustice,
Je proclame le bonheur sans aucun artifice
Mais personne n’écoute mon cri déraisonnable,
C’est vrai que cela me coûte, alors je quitte la table,
En claquant cette porte lourde comme la misère,
En la laissant pour morte, avec son univers…
Comme j’ai fermé cette porte, si je tournais la page ?
Pour en écrire une autre, qui serait sans partage,
Une fuite déraisonnée, dans un pays lointain,
Le pays de nulle part, si j’y partais demain ?
Si je disais adieu, aux mille obligations,
Si je disais au revoir, aux mille et uns devoirs,
Je sauterais d’un grand pas dans le premier des trains,
Dont les rails disparaissent vers un nouveau destin,
En laissant loin derrière, ma tristesse et ma rage,
Si je fermais la porte, si je tournais la page.
Pourrais-je y inviter, ma muse imaginaire ?
Va-t-elle m’accompagner pour fuir toute cette misère ?
Aura-t-elle le courage de suivre mes délires,
De marcher sous l’orage avec un grand sourire,
De plonger dans la boue, de marcher sur la mer,
D’apprivoiser des loups, de ressusciter mon père,
De faire un grand pique-nique dans un grand champ de blé,
Les yeux sur les nuages, qui évoquent nos rêves,
En prenant au passage, les formes les plus loufoques,
Du petit chat sauvage jusqu’au plus gros des phoques,
Le dos sur la moquette qui sent trop bon la sève,
Je laisse voguer mon âme vers le royaume des rêves.
Sans transition aucune, me voilà sur la Lune,
Quelques minutes plus tard, sur un gros nénuphar,
Je voyage dans le temps, j’ignore toutes les notions,
Je peux voir dans le noir, et marcher au plafond,
Mon nouvel univers n’est que simplicité,
Une douceur éphémère, mais tellement méritée,
Ici tout est permis, il suffit d’exister,
Les gens sont tous amis, que c’est bon de rêver,
Je maîtrise mon destin, l’oriente sans effort,
Je choisis le chemin, le sud ou bien le nord,
Mes rêves sont exaucés, même les plus farfelus,
Plus de formalités, et vive le superflu,
Je veux toujours goûter de ce monde enivrant,
Ne plus jamais rentrer, ici c’est déroutant,
Je veux que ce pique-nique en terre imaginaire,
Revive dans mes répliques, habite mon ordinaire,
Je veux rester ici, maintenant c’est décidé,
Couché dans les épis, de ce grand champ de blé…
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Délires personnels :
Donne-moi ta main, non n’aie pas peur,
Je n’ai plus faim, donne-moi ton cœur,
Suis-moi partout, viens je t’invite,
On fera les fous, je t’en supplie viens vite…
On s’en ira dans des contrées magiques,
Tu verras qu’elles existent, sois pas sceptique,
On s’en ira au pays des crânes boursouflés,
Et des sucettes à la crevette,
On ira pique-niquer (enfin surtout niquer),
Dans un endroit caché où l’on pourra donner
De la bouffe aux mouettes,
Qui viendront quémander,
Avant de les assommer,
A grands coups de sandalettes.
On posera nos fesses nues sur des tapis rugueux,
Tu balayeras mon cul de ton regard langoureux,
Nous laisserons, innocents, les plaisirs de la chair,
Tout en nous rabattant sur une grande chope de bière,
D’une teinte incandescente, elle ravira nos papilles,
Entamera sa descente, et calmera notre envie,
Brumeuse et pétillante, elle glisse comme une anguille,
Petite fée enivrante, qui fait roter les filles.
Une fois bien repus de ce breuvage intemporel,
Nous lécherons le fût jusqu’à la moindre parcelle,
Puis le ventre gonflé par ce liquide gazeux,
Nous partirons péter en des lieux hasardeux,
Où les vents tournoyant rabattront sans arrêt,
Des effluves violents de malt macéré,
De senteurs puantes de vieil orge pourri,
De houblon entêtant et de vieux blé moisi,
Nous roterons en cœur avec les yeux qui piquent,
Nous puerons l’alcool, ça sera fantastique.
Notre ivresse pesante se fera plus légère,
Beaucoup moins oppressante sera notre atmosphère,
Tout nous sera permis, bien plus encore maintenant,
Qu’il n’y a plus d’interdits, dans cet environnement.
C’est drôle comme les choses deviennent sympathiques,
Quant on a pris sa dose, on devient euphorique,
Le paysage défile, quand je reste immobile,
Et je deviens fébrile, et me noie dans ma bile,
Sur ce tapis roulant qui se joue de la logique,
Qui promène en toussant mon ivresse léthargique.
Le regard des pierres et des arbres qui défilent,
Tout cela m’indiffère, je trouve cela futile,
Je me moque des gens qui croisent mon chemin,
Je reste indifférent et méprise leurs destins,
Je fais ce que je veux, je vomis sur mon pull,
Et même je m’autorise, quelques chutes ridicules,
Je revendique fièrement mon droit à cette ivresse,
Qui inhibe ma tristesse et masque ma détresse.
Pourquoi es-tu partie, toi la femme de ma vie ?
Pourquoi m’as-tu laissé devenir ce que je suis ?
Pourquoi n’as-tu pas su retenir mes élans alcooliques,
Mon envie insatiable, ma soif systématique ?
Moi qui criais en silence, ma lente déchéance,
Oui j’ai laissé passer chacune de mes chances,
Et j’ai continué à boire sans motif et sans soif,
Sans pour autant noyer ce trop grand désespoir,
Donc si tu veux un bon conseil arrête de boire,
Et n’en profite pas non plus pour te mettre à fumer.
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La violence
Je ne connais que l'homme pour tuer par plaisir,
A chaque coin de rue, le crime peut surgir,
Vous retirer la vie sans même vous prévenir.
Pour des raisons futiles,
L'assassin vous mutile,
Juste pour un peu d'argent,
On fait couler le sang,
Juste pour un mot de trop,
On sort un long couteau,
On vous frappe dans le dos.
L'homme a donc ce besoin de répandre la violence,
Avec un certain soin, il sème la souffrance,
C'est tellement facile de frapper des vieillards,
Et qu'est-ce que ça défoule,
De cracher dans la foule,
Ou de tabasser un noir.
L'homme a besoin d'affirmer sa violence,
Elle lui apporte sans doute une grande jouissance,
Le fait d'agresser devient sa délivrance,
Dans certaines circonstances.
La violence est humaine,
Car aucun animal ne sait ce qu'est la haine.
Assistons chaque jour,
Assis sur nos fauteuils,
A l'agonie de l'amour,
Aux défilés de cercueils,
Les attentats déciment des innocents,
Nous assistons alors avec dégoût
A la coulée du sang des passants,
Qui ruisselle dans l'égout.
Les jugements arbitraires,
Les fillettes violées, les gens torturés,
Les exécutions sommaires
N'empêcheront pas la terre,
De continuer à tourner.
L'Oradour planétaire devient intemporel,
La fin d'un holocauste,
N'est que le début d'un autre,
L'homme mène une guerre éternelle,
La paix est utopique,
Mais c'est l'espoir typique
Des hommes pacifistes,
De ceux qui croient encore
Pouvoir tromper la mort
Et rester optimistes.
Jamais rien ne changera dans ce paradis perdu,
L'homme se fait tellement dur,
Même pour des bagatelles,
Qu'à force d'être une ordure,
Le monde en est poubelle.

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